13 Nov La solution pour mieux parler Anglais ?
La revue américaine « Journal of Psychopharmacology », vient de faire paraître une étude fort intéressante le 18 octobre dernier. Cette étude, reprise dans les colonnes du Time, prouverait que la consommation légère d’alcool est un agent facilitateur pour la pratique des langues étrangères. Peut être comme moi avez-vous le sentiment d’avoir déjà eu cette préscience ! Aujourd’hui, c’est du sérieux, la question vient de faire un premier pas dans le champ scientifique.
L’ETUDE NOTE UNE AMELIORATION DANS LA PRATIQUE D’UNE LANGUE ETRANGERE
Cette étude a été menée en Hollande sur une cinquantaine d’Allemands, peu à l’aise en hollandais. Tous ont subit un double interrogatoire. Avant et après que 50 % de l’échantillonnage ait ingurgité l’équivalent de deux verres de vin. Bien entendu, les examinateurs ne savent pas qui a bu et qui n’a pas bu. Résultat ; Les participants qui ont bu un peu d’alcool, n’ont pas l’impression de mieux parler avant qu’après ! Vous me direz : « tout ça pour ça ? » ! Mais chez les examinateurs le verdict est très différent. Ceux qui ont bu un peu d’alcool s’expriment de façon beaucoup plus fluide et améliorent leur prononciation.
ATTENTION QUAND MÊME
En effet, l’étude précise également que la pertinence des idées exprimées n’a pas été meilleure pour autant. L’étude ne le dit pas, mais il paraitrait qu’au-delà d’une certaine quantité d’alcool la pertinence des idées exprimées et l’élocution empirent de façon très nette. Mais nous débordons du sujet de l’étude. Seule la consommation raisonnable et limitée d’alcool peut dans certains cas être vue comme positive dans ce cas de figure. Peut-être tient-on enfin la solution pour améliorer en France la pratique des langues étrangères ?